Le tabouret marocain, vous connaissez? C’est une institution au Maroc. On l’appelle aussi le tabouret beldi.
Loin de l’artisanat d’art dont le Maroc peut s’enorgueillir, ces petits tabourets bas font partie du quotidien et de l’artisanat populaire par excellence. Ils sont utilisés depuis toujours pour travailler ou se reposer. Les marocains, les hommes principalement, se posent devant leur maison ou leur boutique. Ils sont souvent assis sur ce petit siège passe-partout. Ouvrez les yeux, vous les verrez partout.
On voit même dans les quartiers populaires des vendeurs ambulants proposer leur petite production. Autant de tabourets qu’ils peuvent porter sur leur dos.
Taillé dans le bois de manière grossière, la base est constitué de quatre pieds reliés par une ou deux traverses sur chaque côté.
Les artisans utilisent le bois d’eucalyptus ou de laurier pour fabriquer ces sièges. Le bois est laissé brut et offre une couleur claire, quasi blanche.
L’assise est réalisé en palmier doum torsadé en corde et tressé latéralement.
Avec l’engouement pour les articles authentiques et artisanaux, le tabouret marocain a pris du galon.
La tradition au service de la modernité
L’artisanat marocain sait s’adapter. Loin de rester sur ses acquis – qui sont reconnus au-delà de ses frontières – le Maroc utilise les techniques ancestrales pour faire perdurer son artisanat tout en l’installant durablement dans le XXIème siècle.
C’est ainsi que partant de ce tabouret « cheap » sont nés des déclinaisons modernistes. Tout en utilisant le savoir-faire des différents artisans marocains. Aucune limite, si ce n’est celle de notre imagination.
Le tabouret marocain et ses déclinaisons
Depuis une quinzaine d’années sont apparus des petits sièges de toutes sortes. Tout d’abord les tabourets marocains ont été déclinés en bancs,chaises, fauteuils et tables de la même manufacture : piètement en bois clair et tressage de corde torsadée.
Mais ensuite, les artisans se sont diversifiés et ont commencé à proposer les tabourets et leurs dérivés avec différentes techniques de tressage : le cuir, le tissu, la corde de nylon coloré.
Tabouret tressé en cuir
Qu’ils soient en cuir naturel ou teinté, on pourra trouver des sièges constitués de bandes plus ou moins larges et un tressage plus ou moins serré. En quadrillage toujours (dessus/dessous).
Le cuir est une matière travaillée depuis des siècles au Maroc, du travail de la tannerie à la réalisation d’articles finis, comme la maroquinerie, un art séculaire. Les cuirs travaillés sont nombreux : vache, mouton, agneau, chèvre, dromadaire.
La réalisation des assises sur base bois se font en général en cuir de mouton ou d’agneau.
Tabouret tressé Boucherouite (ou Boucharouette)
Le tressage Boucherouite est une technique de tressage utilisée pour les tapis berbères « des pauvres. »
On les appelle tapis des pauvres car ce sont des tapis réalisés à partir de chutes de tissus et de vêtements utilisés. Ils sont souvent hauts en couleurs. Tout comme les tabourets tressés grâce à cette méthode.
C’est donc du véritable recyclage et même de l’upcycling (recyclage vers le haut). Un véritable plus de nos jours où l’on acquiert une conscience écologique nécessaire.
Le tressage est assez épais car la matière première est constituée de bandes de tissus, en général en coton, et non de fils de coton.
Tabouret tressé en corde de nylon
Apparu depuis quelques années seulement, le tressage en corde de nylon permet un tressage plus fin que le Boucherouite. Et ainsi de créer des motifs plus précis, moins grossiers.
La fibre est en polypropylène, de la famille des thermoplastiques, donc heureusement 100% recyclables. Personnellement, l’aspect « industriel » me plait moins, mais parfois je craque devant la finesse des réalisations.
Pour finir, j’aimerais aussi vous faire découvrir ces deux réalisations qui s’inspirent de designs plus contemporains. Que j’aime particulièrement, car elles témoignent du talent des artisans à se renouveler constamment.
Le piètement forme un trapèze, loin de la forme traditionnelle basique et droite pour se rapprocher d’un design ethnique contemporain.
Ici la matière reste la même, c’est la technique de tressage qui change.
En partant de la corde de palmier torsadée, le tressage se fait toujours avec la technique traditionnelle de quadrillage, mais de manière très aérée et doublée pour un meilleur confort. Un banc artisanal aux allures épurées.
Comment utiliser les tabourets marocains ?
L’avantage de ses petits tabourets, c’est qu‘ils s’installent facilement et partout. Léger, on les manipule et on les déplace facilement.
En siège d’appoint, en petite table, dans une salle de bain ou en bout de canapé, ils s’intègrent dans toute la maison : en guise de chevet pour poser la pile de livres à lire, à côté de la baignoire pour poser serviettes ou produits cosmétiques, dans le salon pour poser sa télécommande ou le plateau télé. Ils apportent aussi une jolie touche naturelle en tant que support de plante.
Ils sont aussi adaptés aux enfants. Leur petite taille et leur légèreté en font un accessoire idéal pour une chambre d’enfant. Ou pour rester au salon à côté de maman et papa.
Et avec les choix de matières et de tressages, il y en a pour tous les goûts. Vous voulez ramener de la couleur dans la chambre d’enfant, prenez un tabouret tressé en boucharouette. Vous préférez des tons neutres et un look minimaliste, choisissez-en un en cuir tressé. Si vous avez une maison tournée vers la nature, optez pour la version traditionnelle en doum tressé.
En paille et bois, les tabourets marocains apportent une touche ethnique et bohème. En version colorée, ce sera une touche fantaisiste et joyeuse.
Pensez aussi aux bancs et banquettes pour rangement, table de salon, bout de lit, porte-plantes ou pour enlever vos chaussures dans l’entrée. Les fauteuils, chaises et tables agrémenteront votre terrasse ou votre patio. Ceux en fibres naturelles de palmier supporteront d’être en extérieur, mais dureront moins longtemps et prendront une teinte plus foncée avec le temps et les intempéries.
Tabouret marocain Beldi
Le tabouret berbère traditionnel
Le tabouret marocain, vous connaissez? C’est une institution au Maroc. On l’appelle aussi le tabouret beldi.
Loin de l’artisanat d’art dont le Maroc peut s’enorgueillir, ces petits tabourets bas font partie du quotidien et de l’artisanat populaire par excellence. Ils sont utilisés depuis toujours pour travailler ou se reposer. Les marocains, les hommes principalement, se posent devant leur maison ou leur boutique. Ils sont souvent assis sur ce petit siège passe-partout. Ouvrez les yeux, vous les verrez partout.
On voit même dans les quartiers populaires des vendeurs ambulants proposer leur petite production. Autant de tabourets qu’ils peuvent porter sur leur dos.
Taillé dans le bois de manière grossière, la base est constitué de quatre pieds reliés par une ou deux traverses sur chaque côté.
Les artisans utilisent le bois d’eucalyptus ou de laurier pour fabriquer ces sièges. Le bois est laissé brut et offre une couleur claire, quasi blanche.
L’assise est réalisé en palmier doum torsadé en corde et tressé latéralement.
Avec l’engouement pour les articles authentiques et artisanaux, le tabouret marocain a pris du galon.
La tradition au service de la modernité
L’artisanat marocain sait s’adapter. Loin de rester sur ses acquis – qui sont reconnus au-delà de ses frontières – le Maroc utilise les techniques ancestrales pour faire perdurer son artisanat tout en l’installant durablement dans le XXIème siècle.
C’est ainsi que partant de ce tabouret « cheap » sont nés des déclinaisons modernistes. Tout en utilisant le savoir-faire des différents artisans marocains. Aucune limite, si ce n’est celle de notre imagination.
Le tabouret marocain et ses déclinaisons
Depuis une quinzaine d’années sont apparus des petits sièges de toutes sortes. Tout d’abord les tabourets marocains ont été déclinés en bancs, chaises, fauteuils et tables de la même manufacture : piètement en bois clair et tressage de corde torsadée.
Mais ensuite, les artisans se sont diversifiés et ont commencé à proposer les tabourets et leurs dérivés avec différentes techniques de tressage : le cuir, le tissu, la corde de nylon coloré.
Tabouret tressé en cuir
Qu’ils soient en cuir naturel ou teinté, on pourra trouver des sièges constitués de bandes plus ou moins larges et un tressage plus ou moins serré. En quadrillage toujours (dessus/dessous).
Le cuir est une matière travaillée depuis des siècles au Maroc, du travail de la tannerie à la réalisation d’articles finis, comme la maroquinerie, un art séculaire. Les cuirs travaillés sont nombreux : vache, mouton, agneau, chèvre, dromadaire.
La réalisation des assises sur base bois se font en général en cuir de mouton ou d’agneau.
Tabouret tressé Boucherouite (ou Boucharouette)
Le tressage Boucherouite est une technique de tressage utilisée pour les tapis berbères « des pauvres. »
On les appelle tapis des pauvres car ce sont des tapis réalisés à partir de chutes de tissus et de vêtements utilisés. Ils sont souvent hauts en couleurs. Tout comme les tabourets tressés grâce à cette méthode.
C’est donc du véritable recyclage et même de l’upcycling (recyclage vers le haut). Un véritable plus de nos jours où l’on acquiert une conscience écologique nécessaire.
Le tressage est assez épais car la matière première est constituée de bandes de tissus, en général en coton, et non de fils de coton.
Tabouret tressé en corde de nylon
Apparu depuis quelques années seulement, le tressage en corde de nylon permet un tressage plus fin que le Boucherouite. Et ainsi de créer des motifs plus précis, moins grossiers.
La fibre est en polypropylène, de la famille des thermoplastiques, donc heureusement 100% recyclables. Personnellement, l’aspect « industriel » me plait moins, mais parfois je craque devant la finesse des réalisations.
Au crochet (petit tabouret bas vert d’eau en photo) ou en tressage traditionnel dessus-dessous, les artisans travaillent sur différentes techniques pour proposer de nombreuses créations.
Versions traditionnelles détournées
Pour finir, j’aimerais aussi vous faire découvrir ces deux réalisations qui s’inspirent de designs plus contemporains. Que j’aime particulièrement, car elles témoignent du talent des artisans à se renouveler constamment.
Une nouvelle ligne à l’esprit africain pour ce petit banc.
Le piètement forme un trapèze, loin de la forme traditionnelle basique et droite pour se rapprocher d’un design ethnique contemporain.
Ici la matière reste la même, c’est la technique de tressage qui change.
En partant de la corde de palmier torsadée, le tressage se fait toujours avec la technique traditionnelle de quadrillage, mais de manière très aérée et doublée pour un meilleur confort. Un banc artisanal aux allures épurées.
Comment utiliser les tabourets marocains ?
L’avantage de ses petits tabourets, c’est qu‘ils s’installent facilement et partout. Léger, on les manipule et on les déplace facilement.
En siège d’appoint, en petite table, dans une salle de bain ou en bout de canapé, ils s’intègrent dans toute la maison : en guise de chevet pour poser la pile de livres à lire, à côté de la baignoire pour poser serviettes ou produits cosmétiques, dans le salon pour poser sa télécommande ou le plateau télé. Ils apportent aussi une jolie touche naturelle en tant que support de plante.
Ils sont aussi adaptés aux enfants. Leur petite taille et leur légèreté en font un accessoire idéal pour une chambre d’enfant. Ou pour rester au salon à côté de maman et papa.
Et avec les choix de matières et de tressages, il y en a pour tous les goûts. Vous voulez ramener de la couleur dans la chambre d’enfant, prenez un tabouret tressé en boucharouette. Vous préférez des tons neutres et un look minimaliste, choisissez-en un en cuir tressé. Si vous avez une maison tournée vers la nature, optez pour la version traditionnelle en doum tressé.
En paille et bois, les tabourets marocains apportent une touche ethnique et bohème. En version colorée, ce sera une touche fantaisiste et joyeuse.
Pensez aussi aux bancs et banquettes pour rangement, table de salon, bout de lit, porte-plantes ou pour enlever vos chaussures dans l’entrée. Les fauteuils, chaises et tables agrémenteront votre terrasse ou votre patio. Ceux en fibres naturelles de palmier supporteront d’être en extérieur, mais dureront moins longtemps et prendront une teinte plus foncée avec le temps et les intempéries.